La covid-19 n’a épargné aucun pays sur le plan économique, y compris la Confédération suisse d’habitude stable et prospère. Mais quels sont les impacts de cette pandémie sur le secteur de l’immobilier helvète ? Voici nos points de vue en quelques lignes.
Contexte
Il s’en est fallu de peu pour que le monde connaisse à nouveau un krach boursier de grande ampleur. Heureusement que les gouvernants de chaque pays ont su proposer des plans de relance au moment opportun, parallèlement aux déconfinements partiels et totaux entamés depuis le premier trimestre 2021. En Suisse, comme un peu partout dans le monde, l’immobilier a été frappé de plein fouet par la crise. Ce qui a logiquement perturbé le marché, et a provoqué une augmentation des prix des villas, des immeubles, ou des appartements en PPE (propriété par étages) sur tout le territoire. À titre d’exemple, le prix d’une villa en périphérie a fait un bond de 5 % depuis le début de la pandémie, tandis que les appartements ont connu une hausse de l’ordre de 3 % à 4,5 % le m². Pour votre information, une maison à 5 pièces coûte environ 885.000 € à l’heure actuelle.
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Causes réelles du changement
Les mesures sanitaires prises par les autorités, et le maintien du télétravail par certains chefs d’entreprises ont particulièrement favorisé la hausse des prix de l’immobilier. En effet, si auparavant, chacun ne se souciait pas vraiment de l’importance de leur maison au quotidien, dès le début des restrictions, l’intérêt pour le logement s’est accru, car maintenant, bureau et salon/chambre ne font plus qu’un. Donc, il est logique que les gens soient à la recherche d’une maison plus grande (de préférence en périphérie) quitte à faire des sacrifices au niveau de leur budget.
Cette augmentation des prix est également due à la conscientisation des gens sur l’importance de la vie de famille, et le fait de profiter de chaque moment passé avec leurs proches. Aussi, la tendance est actuellement à l’acquisition des résidences secondaires pour les plus aisés.